Démographie et population/sous-population en Europe

La population européenne va voir chuter d’ici 2050 avec un effet immédiat sur sa productivité et sa croissance selon une étude économique.

La démographie d’Union européenne baisse, mais gagne de population

Selon une étude récente, au cours de l’année 2017, l’effectif de nouveau-nés enregistrés dans l’Union européenne(UE) est inférieur au nombre de décès. Avec ses 27 pays membres, elle a connu une croissance naturelle négative durant la même période avec 5,1 millions de naissances et 5,3 millions de morts. Malgré ce taux négatif, la croissance démographique est pourtant positive en gagnant 1,1 million d’habitants grâce à l’immigration.

Le nombre de nouveau-nés accouchés sur le continent européen est largement inférieur par rapport à l’année précèdent qui atteignait près de 90 000. Le taux de natalité moyen en Europe était 9,9 pour 1000 résident dont les trois plus importants ont été placés par l’Irlande (12,9 pour 1000 résidents), la Suède (11,5) ainsi que le Royaume-Uni et la France (11,4). Et les États membres qui ont connu ce faible taux de natalité sont principalement l’Italie avec 7,6 pour 1 000 résidents et la Grèce avec 8,2.

Plus de nouveau-nés pour contrer le problème démographique

Pour remédier à ce problème démographique, l’Europe a urgemment besoin de beaucoup plus de bébés s’il veut assurer son service de santé, remplir ses zones rurales et prendre soin de ses personnes âgées puisque ses sociétés ne sont plus indépendantes.

Le taux d’espérance de vie augmente malgré la diminution de nouveau-né. Par conséquent, le nombre de personnes en âge de travailler dans l’Union européenne se réduit alors que l’effectif relatif aux personnes retraitées s’accroît. En Italie par exemple, une récente étude révèle que la proportion de personnes de plus de 65 ans augmente considérablement. Il est fort probable que dans les prochaines décennies, le nombre de personnes retraité dans la population totale va exploser. Ce phénomène aura pour conséquence de peser sur la charge des personnes en âge de travailler. Ce dernier supportera donc les besoins sociaux demandés par cette population vieillissante.

Le danger de sous population

Durant de nombreuses années, la surpopulation a été l’inquiétude majeure sur presque toute la planète. Ce n’est pourtant plus le cas. La sous-population engendre de multiples effets négatifs. Par exemple, la société avec proportion élevée de personnes âgées peut être moins plaisante pour les entreprises, car c’est difficile de trouver un personnel sur place. La plupart de couples modernes ont omis d’avoir des descendants ou ne veut pas plus d’un pour éviter la surpopulation. D’après une étude de la santé du pays, l’Italie est en train de mourir alors que les nouveau-nés ne récompensent pas le taux de mortalité.

En Union européenne, le changement démographique actuel indique clairement la menace sous-population. Pour freiner cette circonvolution descendante, il faut augmenter le taux natal. Il suffirait que plusieurs femmes vivant en Europe choisissent pour d’avoir plus de deux enfants afin d’augmenter le taux de fécondité moyen. Cela veut dire qu’un nombre important de couples décident d’avoir trois ou quatre enfants pour équilibrer les couples qui n’ont pas ou de très peu nombreux.