Le grand jeu cryptographique de la Lituanie

Depuis quelques années déjà, la Lituanie est devenue la principale destination des entrepreneurs de crypto-monnaie. Des monnaies numériques qui perturbent le système financier de la BCE ou Banque Centrale Européenne. Estimé maintenant à 275 milliards de dollars, le marché mondial des monnaies virtuelles est plus que jamais présent bien qu’il est caractérisé comme volatile. La preuve, la révolution de l’économie lituanienne. Selon la Commission européenne, une forte augmentation de 3,1 % est à prévoir cette année alors que pour le reste de l’Union européenne, le taux est estimé à seulement 2,3 %. Un chiffre qui a incité l’ambition de la Suisse à devenir lui aussi une crypto-nation. Mais qu’est-ce qui les attire vers la Lituanie ? Pourquoi cette nouvelle forme de monnaie inquiète tant les banques européennes et des autorités de régulation ? Ces deux points seront relevés un par un dans cet article.

Destination Lituanie

Récemment devenue la capitale de la cryptographie, la Lituanie va à l’encontre de l’ouverture de leur développement. En effet ce petit pays de l’Europe orientale a ouvert ses portes sur les monnaies numériques et la technologie de la blockchain. La flexibilité politique, la relation étroite qu’elle entretient avec l’Union européenne, l’environnement commercial et réglementaire favorable ainsi que le style de vie abordable font que ce pays est la destination idéale pour les crypto-monnaies. Depuis, le pays de 2,9 millions d’habitants autrefois méconnaissables ne cesse de recueillir des visiteurs désormais. La richesse cryptographie est visible.

Dans la ville, une succession de voiture de marque se défile infiniment dans la rue : BMW, Audi, Mercedes… ce qui n’est pas étonnant vu la somme énorme récolter par les entreprises. Apparemment, ils ont collecté un demi-milliard d’euros en seulement un an alors que les startups lituaniennes n’ont gagné que 150 millions d’euros au cours des dix dernières années.

L’inquiétude de la banque européenne

Les banquiers centraux se font de souci sur cette nouvelle forme de monnaie. Pour eux, à la différence des monnaies fiduciaires, le risque de blanchissement d’argent est très élevé. Une transaction impossible à retracer, le crédit numérique est devenu un véritable refuge pour les criminels. Ce qui s’est passé en Ukraine récemment, les crypto-monnaies ont provoqué un réseau d’activités criminelles. Chose qui pourrait bien se reproduire en Lituanie d’autant plus qu’elle a été longtemps sous le régime soviétique. Des mafias russes pourraient bien s’infiltrer sans problème pour alimenter ces activités illégales. Le manque de contrôle et de surveillance favorise aussi l’insécurité des opérations commerciales.

Ainsi, le fond des investissements pourrait être utilisé à des fins non convenu d’autant plus que les entrepreneurs ont un minimum de compte à rendre à leurs investisseurs. Exemple : « j’achète une Lamborghini pour moi, mais je le déclare comme une dépense de transport pour la société. Le risque est donc de grande taille.